THE VANISHING SERIES
GALERIE DU TILLEUL, CHAMPTAUROZ
avril 2019
Depuis la mort de ses deux sœurs Sophie et Pascale, le travail de Martin Gauthier traite de la disparition, de l’efface-ment. Les travaux s’organisent autour de longues séries et racontent des histoires.
La sienne, dans la première série (Vanishing, 2014), celle des habitants de cette ville portuaire du nord du Japon balayée par le tsunami de 2011 (Rikuzentakata, 2015), celle de la disparition du langage, quand partager est trop dur (These Words... 2016). Cette narration emprunte des chemins détournés dans la série Ravens (2018), qui prend sa source dans le travail du photographe japonais Masahisa Fukase.
L’expression picturale évolue d’une série à l’autre, chaque sujet impose son média : la délicatesse du crayon dans les dessins de « Rikuzentakata », la vigueur des couleurs acryliques dans « Ravens », la puissance de l’encre de chine dans « les Sept
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THE VANISHING SERIES
GALERIE DU TILLEUL, CHAMPTAUROZ
avril 2019
Depuis la mort de ses deux sœurs Sophie et Pascale, le travail de Martin Gauthier traite de la disparition, de l’efface-ment. Les travaux s’organisent autour de longues séries et racontent des histoires.
La sienne, dans la première série (Vanishing, 2014), celle des habitants de cette ville portuaire du nord du Japon balayée par le tsunami de 2011 (Rikuzentakata, 2015), celle de la disparition du langage, quand partager est trop dur (These Words... 2016). Cette narration emprunte des chemins détournés dans la série Ravens (2018), qui prend sa source dans le travail du photographe japonais Masahisa Fukase.
L’expression picturale évolue d’une série à l’autre, chaque sujet impose son média : la délicatesse du crayon dans les dessins de « Rikuzentakata », la vigueur des couleurs acryliques dans « Ravens », la puissance de l’encre de chine dans « les Sept
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THE VANISHING SERIES
GALERIE DU TILLEUL, CHAMPTAUROZ
avril 2019
Depuis la mort de ses deux sœurs Sophie et Pascale, le travail de Martin Gauthier traite de la disparition, de l’efface-ment. Les travaux s’organisent autour de longues séries et racontent des histoires.
La sienne, dans la première série (Vanishing, 2014), celle des habitants de cette ville portuaire du nord du Japon balayée par le tsunami de 2011 (Rikuzentakata, 2015), celle de la disparition du langage, quand partager est trop dur (These Words... 2016). Cette narration emprunte des chemins détournés dans la série Ravens (2018), qui prend sa source dans le travail du photographe japonais Masahisa Fukase.
L’expression picturale évolue d’une série à l’autre, chaque sujet impose son média : la délicatesse du crayon dans les dessins de « Rikuzentakata », la vigueur des couleurs acryliques dans « Ravens », la puissance de l’encre de chine dans « les Sept
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TRACES DE PASSAGE
IMMEUBLE DU 28 BV DE GRANCY, LAUSANNE
septembre2019
Traces de passages est un projet éphémère d’interventions artistiques dans un immeuble centenaire voué à la démolition. Des oeuvres ludiques, méditatives ou plus angoissantes convoquant les sens du toucher, de l’ouïe, de l’odorat en plus du regard.De la danse, des performances et des interventions qui disparaîtront avec l’immeuble.
L’espace investit comprend des appartements, couloirs et façades du bâtiment. Plus qu’un lieu d’exposition, le projet est une oeuvre aux multiples facettes, éphémère à l’image des nos existences.Le collectif traces de passages est composé d’une trentaine d’artist
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MARTIN
GAUTHIER
A PROPOS
Martin peint parce qu’il doit. Il y a une nécessité d’archéologue dans son travail, chercheur constant de l’élan de vie sous les décombres.
Il y a du noir, il y a de la douleur, il y a la mort, dans le travail de Martin. Il y a un trait, un à-plat, une couleur qui ouvre la voie à la force de vie, toujours.
Et lorsqu’elle surgit, elle porte la puissance de l’archéologue qui n’a pas cherché à contourner, mais à traverser.
Il y a un élan de vie dans le travail de Martin, une spontanéité enfantine porteuse de l’histoire des grands. Derrière les effacements se profilent des formes nouvelles, réelles ou figurées, des êtres à lui, complètement.
Avec le noir se mélangent des couleurs vivantes, où le contraste renforce la présence qui cohabite avec les disparitions.
Martin est bien là, et ses travaux nous le renvoient.
La vie triomphante.
Lucie Schaeren
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FORMATION
2011 Gravure à la pointe sèche, Raymond Meyer, Lutry
2008 Expression mixte, atelier Jacques Walther, Lausanne
1996 Formation artistique par Annick Doideau, peintre, Paris
1996 Diplôme d’architecte paysagiste, Paris
PUBLICATIONS
2021 Traces de passages, de l'idée à l'exposition
2019 Bolduk, fanzine et faiseur de possibilités
2016 Le guide contemporain vol III, Fondation lémanique pour l’art contemporain
2016 Atelier et intimité, un livre qui célèbre les 10 ans d’Aperti
2013 Humanoïdes, préparé et auto-édité par la Galerie Mines d’Art